Water Quiz

R : D ! 96,5% de l'eau sur Terre est dans les océans et les mers. 1% sont des lacs salés. Il n'y a donc que 2,5 % d'eau douce sur Terre, répartis majoritairement entre les glaciers (53% de l'eau douce) et les nappes (46% de l'eau douce). A peine 0,23% de l'eau douce sur Terre est dans les rivières. Sur toute l'eau disponible sur Terre, à peine 1% est utilisable par l'Homme.

R : C ! La quantité d’eau sur Terre est constante depuis des millions d’années, et le restera. Par contre, elle se répartit différemment dans les différents réservoirs selon le climat. Plus il fait chaud, plus la quantité d’eau dans les océans et l’atmosphère est importante. Plus il fait froid, plus la quantité d’eau sous forme solide, dans les glaciers, est importante. AU dernier maximum glaciaire (-20 000 ans), le niveau des océans était d’environ 130m plus bas qu’aujourd’hui (source : GIEC[1]) pour une température de 5°C à 7°C inférieure à la température 1850-1900.

[1] Table 9.6 et section 9.6.2.4: “At the Last Glacial Maximum (LGM) geological proxies and GIA models indicate that GMSL was 125–134 m below present”, https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/downloads/report/IPCC_AR6_WGI_Chapter09.pdf.

R : C ! Une goutte d’eau reste en moyenne 2500 ans dans l’océan avant de s’évaporer. Elle reste ensuite environ 8 jours dans l’atmosphère avant de retomber sur Terre. Selon son chemin, la goutte d’eau reste ensuite en moyenne 16 jours dans les rivières, 1600 à 9700 ans dans un glacier, 17 ans dans un grand lac ou 1400 ans dans une nappe ! Le temps pour les nappes est très variable et peut aller de quelques jours dans les nappes de surface, jusqu’à plusieurs milliers d’années dans les nappes très profondes, qui ne sont plus connectées au cycle de l’eau. Enfin, la goutte d’eau peut rester jusqu’à un an dans le sol avant de rejoindre une nappe (source : L’eau, Ghislain de Marsily, Dominos Flammarion, 1995).

R : D ! Environ la moitié de la population mondiale subit actuellement des pénuries d'eau au moins une partie de l'année. Ce chiffre va augmenter avec le dérèglement climatique.

R : A ! Dans le monde, 71% de l'eau est prélevée pour l'agriculture, 15% pour les usages industriels (dont le refroidissement des centrales thermiques) et 13% pour les usages domestiques (source : the World Bank, données 2020).

R : D ! En France, sur une moyenne 2010-2019, 61% de l’eau prélevée chaque année sert à refroidir les centrales thermiques. En effet, contrairement à beaucoup d’autres pays, la France a la particularité d’utiliser une majorité d’électricité issue du nucléaire. L’agriculture prélève seulement 11% de l’eau (source : Plan Eau 2023).

R : A et B ! En France, les 2/3 de l’eau potable provient des nappes souterraines, et 1/3 provient des eaux de surface (cours d’eau). L’avantage de puiser dans les nappes est que l’eau est déjà de bonne qualité grâce à la pré filtration du sol !

R : A ! 39% de l’eau utilisée à la maison l’est par la douche. Les toilettes ne sont pas en reste avec 20% de l’eau utilisée. Suivent ensuite le lave-linge (12%), le lave-vaisselle (10%), la cuisine (6%), le jardin (6%, moyenne France entre appartements et maisons !), diverses autres utilisations (6%), et la boisson (1%). Source : cieau.

R : A !

L'empreinte eau du Water Footprint Network comprend trois composantes. L'empreinte eau bleue est l'eau prélevée et non restituée. L'empreinte eau verte est l'eau de pluie stockée évaporée, transpirée ou incorporée par les plantes. L'empreinte eau grise est la quantité d'eau polluée par les polluants émis (selon les normes de qualité en vigueur et la quantité de polluants émise). L'empreinte eau est la somme de ces trois sous-empreintes. Cette empreinte eau a été mise au point en 2002 par le Professeur A. Y. Hoekstra de l’UNESCO-IHE. D'autres définitions existent, prenant en compte par exemple le stress hydrique dans le calcul.

R : C ! Entre son alimentation, les objets achetés et les vêtements, un Français a une empreinte eau de 4900L par jour (source Ercin, A.E., et al. (2012) The water footprint of France, Value of Water Research Report Series No. 56, UNESCO-IHE).

R : A ! La viande de bœuf a une empreinte eau de 15 415 L/kg. En effet le bœuf est un animal qui mange beaucoup (entre 60 et 80kg de fourrage par jour), sur plusieurs mois. Il faut donc faire pousser toute sa nourriture, et la transporter ! L’empreinte eau du mouton est de 10412 L/kg, celle du porc est de 5988 L/kg, et celle du poulet de 4325L/kg.

R : B ! Un T-Shirt est composé de 250gr de coton, son empreinte eau est donc d'environ 2500L. Cela comprend l'eau qui a été utilisée pour le coton, le transport, l'emballage, l'énergie utilisée par l'usine, etc. D'autres matières telles que le lin ou le chanvre sont beaucoup moins consommatrices en eau.

R : D ! 1. RD. Congo : 1 500 L/j, 2. Chine : 2 900 L/j, 3. France :  4 900 L/j, 4. Etats-Unis : 7 800 L/j.

R : A, B, C et D ! Les arbres et les végétaux évapotranspirent l’eau. Lorsque trop d’arbres sont abattus, cette évapotranspiration diminue, ce qui entraîne localement moins d’eau dans l’atmosphère et donc moins de précipitations (on voit ainsi apparaitre des sécheresses en Amazonie). Le système racinaire des végétaux permet de favoriser le drainage et l’infiltration. Sans arbres, le ruissellement augmente et l'érosion des sols s’accélère, la terre n'étant plus retenue par les racines. Toute déforestation participe donc localement à la perturbation du cycle de l’eau, contribuant à la désertification de certaines régions peu arrosées du globe. En bonus, les forêts alluviales jouent un rôle très important dans la filtration des nitrates. (source : CNRS https://www.cnrs.fr/cw/dossiers//doseau/decouv/degradation/17_deforestation.htm )

R : A, B et D ! Un sol bétonné est imperméable, l’eau qui tombe ne peut donc pas s’infiltrer. Le sol a une capacité maximale d’infiltration, qui dépend de son type. Lorsqu’il atteint cette capacité maximale, il faut attendre que l’eau s’infiltre davantage pour qu’il puisse à nouveau absorber. En attendant, l’eau ruisselle. Un sol trop sec est compacté, ce qui empêche l’eau de bien s’infiltrer (visualisez l’éponge !). La présence de végétaux favorise le décompactage du sol et permet une meilleure absorption de l’eau.

R : A, B, C ! Une sécheresse peut être due a de trop forts prélèvements en eau dans la ressource, ce qui la met en péril pour les usages suivants. Cela est très souvent combiné à un manque de pluie, qui ne permet pas de recharger les stocks, ou encore une trop forte évaporation due à la chaleur, et qui engendre une sécheresse des sols. Une mauvaise qualité de l’eau n’engendre pas de sécheresses, mais peut également mettre en péril la ressource.

R : C ! En France, en 2020, la consommation moyenne annuelle d'eau potable par habitant est de 54,3 m3, soit 148 litres par jour (source https://www.services.eaufrance.fr/docs/synthese/rapports/Rapport_Sispea_2020_VF.pdf). Selon l'OMS, il faut 50L d'eau par jour et par personne pour vivre décemment et 100L d'eau pour un réel confort.

R : D ! Selon le Ministère de la Santé, en 2020, 98,2% de la population de la population a été alimentée par de l’eau respectant en permanence les limites de qualité fixées par la réglementation pour les paramètres microbiologiques. C’est 94,1% pour les pesticides et 99,1% pour les nitrates. Pour la quasi-totalité de la population alimentée par une eau non conforme, les dépassements des limites de qualité ont été limités en concentration et/ou dans le temps, ne nécessitant pas une restriction de l’usage de l’eau du robinet pour la boisson.

R : A ! En France, sur une moyenne 2010-2019, 58% de l’eau consommée chaque année provient de l’agriculture. En effet, une fois l’eau utilisée pour irriguer un champ, elle n’est pas directement remise dans le milieu de prélèvement (cours d’eau ou nappe). Elle est évaporée, absorbée par la plante ou infiltrée dans le sol. Elle n’est donc plus disponible pour les autres usages et le cycle de l’eau a été modifié. Le refroidissement des centrales thermique ne consomme que 12% de l’eau (source : Plan Eau 2023).

Les études montrent que le cumul des précipitations annuelles sera possiblement le même, mais
leur répartition saisonnière devrait être modifiée, avec une hausse des précipitations en hiver et une baisse en
été (https://www.drias-climat.fr/document/rapport-DRIAS-2020-red3-2.pdf page 41). Le pourtour
méditerranéen devrait connaître une baisse des précipitations (source : rapport DRIAS).
Les sécheresses du sol devraient être aggravées (source : ClimSec) de par l’augmentation de
l’évaporation, et son incapacité à absorber toute l’eau issue de fortes pluies (contrairement à des
averses régulières).
Le débit moyen annuel des cours d’eau devrait diminuer, notamment en étiage (source : rapport
Explore 2070). Le niveau moyen des nappes devrait baisser en raison d’une baisse de la recharge
(source : rapport Explore 2070).